CAPSULA disponible en LP

‘Sublime’
(1999)

Capsula
débuta avec Sublime, à peine deux ans après la création du groupe par
Martin Guevara (voix et guitare) et Coni Duchess (basse) à Buenos Aires. A
cette époque ils avaient déjà fait la tournée européenne et avaient eu
l’occasion de faire la première partie à Bilbao du groupe gallois Super Furry
Animals. Le disque fut enregistré au cours de cette tournée, dans les studios
Mr. Jam de Bilbao, et Laberintos et Pizarnik furent les
singles choisis pour faire connaître le disque. Beaucoup de bandes lors de son
premier disque offrent un son timoré et mimétique, ce ne fut pas leur cas.
Capsula sonne puissant et excitant tout au long de ces neuf chansons, toutes en
espagnol, mélangeant des mélodies pop (Todos sus nombres, Ella
encarna), avec des couches de guitare crues et abrasives, sans cacher les
influences (Sonic Youth, Iggy Pop, et des groupes argentins des ’70 et ’80
comme Sumo, Pescado Rabioso ou Manal) et avec des titres énigmatiques comme Lo
que es tal vez (Ce que c’est peut être), Caballos de mar (Hippocampes)…

 

‘Yudoka’ (2000)

`Yudoka’
suppose une continuation par rapport au disque antérieur, il maintient l’air
introspectif de Sublime –ce sont tous les deux des disques travaillés
dans le studio– et le groupe continue de s’exprimer en espagnol, mais en
ajoutant des nuances électroniques au son, ce qui mène la critique à les
rapprocher de l’afterpunk anglais. Le disque montre un équilibre entre des
thèmes guitare totale aussi catégoriques que Trampas del ajedrez ou Naufragio,
et d’autres mélodiquement plus directs et accrochants comme Esplendor
ou Palabras nomades. Autant Sublime que Yudoka
furent publiés par La
Nena Records, et ne furent distribués qu’en Argentine.

‘Capsula’ (2002)

Après
des séjours à Madrid, Londres et Berlin, le groupe s’installe à Bilbao, où il
découvre une scène underground qui l’attrape et lui offre la possibilité de se
rétroalimenter. Peut-être pour cette raison le disque rappelle parfois Cancer
Moon (Focused, Nuevo despegue) Capsula fut publié
par DDT Diskoak et il est le premier disque qui inclue des chansons en anglais,
si bien l’espagnol continue d’être la langue principale. L’influence du rock
argentin commence à perdre du poids et le groupe assimile peu à peu
l’expérience acquise lors des tournées internationales, le son commence à
évoluer, se répand, s’aiguise et devient plus basique. Le résultat est un
disque psychédélique et plus orienté vers le garage que les antérieurs.

Albisteak