Que la vie est brève en trio de jazz
Juan Ortiz est un jeune de 28 ans
qui a beaucoup de négritude circulant dans ses veines, quelque chose difficile
à trouver dans notre pays. Il est à parts égales héritier d’Herbie Hancock,
Esborjn Svensson et Larry Young, Sly Stone ou Stevie Wonder, inspiré par le
classique et le moderne, par Sonny Clark et par Uri Caine. On peut le constater dans ce disque enregistré en direct
dans le club Hacería de Bilbao.
Dans ce disque est capturée l’énergie d’un pianiste –pendant des années
composant des Cherry Boppers- qui depuis des années s’aguerrit dans le jazz, le
funk, le soul et tout ce qui peut être placé sous ses doigts. C’est peut-être
grâce à cela que son trio fonctionne si bien, parce que ses partenaires, David
Ruiz et Borja Barrueta, appartiennent aussi à
cette nouvelle génération qui comprend que la musique est quelque chose
d’universel. Son niveau d’entente est très haut et il est fondé sur l’équilibre
entre jouer de la musique sérieuse et s’amuser jusqu’à se fendre tout en
jouant. De la Musique
du XXIe siècle.
Albisteak