Travellin´Brothers Big Band
L’enregistrement recueille 14
thèmes, parmi lesquels on peut écouter, en plus de chansons originales, des
versions d’Albert King, Willie Dixon, Ray Charles, B.B. King, Colin James ou
Nick Ashford et qui surprendront leur adeptes. Le DVD a deux pistes, la
première desquelles offre le concert intègre. Le documentaire de plus d’une
heure de durée qu’on peut visionner dans la deuxième piste montre le côté
humain du groupe, la cohabitation et la relation d’amitié entre ces six
musiciens qui s’impliquent “à bloc” avec le projet, humblement, avec
une sincérité et une naturalité épatantes et avec beaucoup, beaucoup d’humour.
.
Plus de 200 minutes de musique et
d’images sans arrêt. Du Blues de tous côtés mais jalonné tout le long du
répertoire par des styles comme le jazz,
le country, le funk… et surtout avec beaucoup de swing.
1. Let’s Have a Natural Ball —
Début du concert avec une grande intensité, un thème d’Albert King pour l’éclat
de la Big Band.
2. Into the Blue — Premier thème
original. Une chanson mélodique interprétée avec beaucoup de sensibilité dans
laquelle le violon joue le rôle principal et dans laquelle la trompette à
sourdine vers la fin nous rapproche de la partie plus jazzy du répertoire.
3. I Thank You — Deuxième thème
original, celui-ci avec une touche plus funky et dansable. Un intense dialogue
entre la guitare et la section de vent dans la partie des solos.
4. C.O.D. — Un autre thème d’Albert King, l’une des grandes influences de la
bande. Tirant son origine de l’école de Chicago, les ‘frères voyageurs’
l’incorporent à son propre style lui donnant une touche plus ‘texas’ avec un
rythme shuffle électrisant.
5. Hoochie Coochie Man —
Classique parmi les classiques, ce grandiose thème composé par Willie Dixon et
popularisé par Muddy Watters, avec la grande nouveauté de l’arrangement de Big
Band inédite qui en fait une version unique et très personnelle. La voix de Jon
arrivant au point maximal, accompagnée de grands solos de piano et de guitare
qui démontrent qu’ils savent aussi jouer avec les intensités, ayant des moments
où l’on peut même écouter la respiration des propres musiciens.
6. I Got a Woman — Génie parmi
les génies, Mr. Ray Charles. S’il existe un musicien qui soit commun à tous les
membres de Travellin’ Brothers
, c’est bien Ray. Un autre classique, que le public reconnaît et dans lequel il
participe de manière active. Le concert augmente un point en intensité.
7. I Don’t Need No Doctor — Un
autre thème de the genious, Ray
Charles. Fantastique chanson révisée il y a peu d’années par John Scofield pour
un album de John Mayer, et dans laquelle ils s’inspirent au moment de faire la
version. Une touche funk et dansable avec des phrasements à la limite du rap
avec une fin d’impact et contondante.
8. Payback Time — Composée
par Alain Sancho, ce swing nous transporte aux Music Hall des années 40. Le maître déploie non seulement
ses habilités comme compositeur mais il nous démontre dans le solo final qu’il
est un grand saxophoniste, Les paroles écrites par Jon nous parlent du retour
de ‘Mack the Knife’.
9. I Just Wanna Make Love to You
— Une autre chanson du grand Willie Dixon qu’il composa pour Etta James. Dans
ce thème, l’une des choristes joue le rôle principal, Izar Herran, qui se
dévoile avec une impressionnante et inattendue interprétation. L’arrangement du
thème luie avec une touche plus funky que l’original.
10. Midnight Train — Un nouveau
thème composé par Travellin’ Brothers, et probablement
le single du disque. Un voyage dans un train de minuit, qui nous mène d’un bout
à l’autre de la côte des Etats Unis. Violon, contrebasse, guitare, piano,
section de vent et un déploiement de voix qui transportent le public au plus
profond de la
Nouvelle Orléans, une véritable dixie band.
11. Swing & Jive — Au moment
culminant du show apparaît une autre composition originale. Une chanson
indispensable qui commence à être l’un des hymnes de la bande. Complètement
déchaînés dans un swing frénétique, un thème festif et dansable qui fait se
lever de son siège à tout être vivant. Une onde plus rockety qui rappelle Brian Setzer
lui-même et son orchestre.
12. Sweet Little Angel — B.B.
King la composa moyennant les années cinquante, un slow blues au plus pur style Chicago. In crescendo avec un
subtil et inspiré début acoustique et une grande intensité finale à laquelle la Big Band contribue avec
un grand arrangement.
13. Rocket To the Moon — Une
version d’un classique pas tellement classique, composé par Colin James dans
les années 90 pour son projet avec la Little Big Band. Des paroles profondes, des solos
successifs de guitare, trompette et trombone et un adieu en chœur Bye Bye, Babe Bye Bye.
14. Big Band Theme — Chanson
composée par Travellin’ Brothers
exprès pour l’occasion. Des paroles qui parlent justement de ce jour et de ce
moment dans lequel ils jouent, un plaidoyer à la Big Band. Une chanson
avec des touches de jazz, beaucoup de sentiment et un final sensationnel dans
lequel la Big Band
à la façon des meilleures années de la Nouvelle Orléans,
se défoule et s’enfonce dans l’orchestre, répartissant des notes parmi un
public dévoué. Le bouquet final d’un show soigné dans tous les aspects, très
travaillé sur l’aspect musical et avec une mise en scène spectaculaire.